Après le célèbre Carnegie Hall de New York, comment passer à coté de cette salle, une référence qui a donné toutes leurs lettres de noblesse aux salles de type shoebox (boîte à chaussures – salles rectangulaires) ! Généralement citée comme l’une des 3 meilleures du monde avec la Musikverein de Vienne et le Concertgebouw à Amsterdam, elle est restée inchangée depuis sa construction avec les sièges en cuir d’origine.
Brooklyn, Harlem, Broadway, Carnegie Hall, autant de noms qui résonnent dans notre tête alors que nous atterrissons au Kennedy International Airport! Une fois installés dans Manhattan, tout près de Central park et après une vue inoubliable du haut de l’Empire State, nous arrivons au Carnegie Hall. Un joli cube de pierre sculptée et de briques, campé au pied d’un immense building !
Fou rire au Teatro Amazonas à Manaus au Brésil ! Manaus, impressionnante ville de 2M d’habitants au cœur de l’Amazonie, lieu magique où se rencontrent les fleuves Noir (Rio Negro) et Blanc (Solimoes) dont les eaux se côtoient dans le même lit sans se mélanger sur plusieurs kms, finissant par former le célèbre Amazone !
Une réussite Brésilienne : la Sala Sao Paulo !
L’histoire extraordinaire de cette salle de 1501 places débute en 1997 lorsque les autorités de Sao Paulo cherchent un nouvel espace pour l’orchestre de la ville. Parmi les lieux, une vieille gare construite durant l’age d’or du café, entre 1926 et 1938 par une compagnie prospère : feuilles de café sur les vitraux… Jamais achevée, elle fut ensuite en partie utilisée pour le transport de passagers.
Beethoven au Teatro Colon de Buenos Aires …
C’est après avoir sillonné les steppes de Patagonie jusqu’à Ushuaia, franchi 2 fois les Andes, s’être régalés de steaks de boeuf épais comme le poing et de vin Argentin, que nous arrivons à Buenos Aires ! Capitale au glorieux passe de l’élevage bovin, elle vit débarquer des milliers d’immigrants Européens, sanctifia Eva Peron et son mari, qui pour l’anecdote instaura le vote féminin avant la France, et révéla le Tango au monde entier !!!
Wagner illumine le Teatro Municipal a Santiago !
Mégapole de presque 6 millions d’habitants, la capitale de cet incroyable pays de 4 300 km de long, qui s’étend du Pérou au Cap Horn sur seulement 200 km de large, est située juste au pied des Andes. D’ailleurs, le soleil vient juste de disparaitre derrière lorsque nous entrons dans le Teatro Municipal, fierté de la ville ! Tout le beau monde de Santiago est enthousiaste ce soir pour la première du célèbre Opéra de Wagner, Lohengrin.
Hitchcock à l’Opéra de Sydney ! Notre excitation augmente au fur et à mesure que l’on se rapproche de ce bâtiment, sans doute l’un des plus photographiés au monde ! Ses toits (21 000t au total), sont recouverts de plus d’un million de tuiles blanches ! Passé la porte du hall, nous sommes surpris par l’aspect un peu vieillissant des couloirs et foyers. Mais la salle de concert est superbe, avec son immense plafond de bois qui retombe en vagues sur les boxes latéraux.
Opera City Concert Hall – Tokyo (Japon)
Le temps de se perdre dans la foule du métro et il ne reste que quelques places pour le concert ! On est au premier rang ! Trop près, à l’entracte on recule un peu. Mais où que l’on soit, difficile de détacher le regard du plafond pyramidal qui monte à prèsque 30m : l’effet est saisissant ! C’est une très belle salle, en bois clair aux finitions soignées. Cela dit, elle est presque un peu froide, beaucoup de lignes dures…
300 Choristes au Shanghai Grand Theatre
Dressé fièrement sur la place du peuple, au coeur de Shanghai, c’est sans consteste son plus bel édifice moderne ! Nous sommes tout juste redescendus de l’un des plus hauts gratte ciel du monde, dans la ville nouvelle dont l’urbanisme a été étudié par le même architecte, lorsque nous entrons dans ce bâtiment aux façades de verre transparent qui illuminent la place. Son design allie symbolique traditionnelle Chinoise avec lignes et matériaux modernes.
Cultural Center Concert Hall – Hong Kong (Chine)
Des l’entrée en scène des musiciens, nos regards sont captivés par les instruments: gongs, harpes, guitares chinoises, yang quin, pianos manuels dont les cordes sont frappées par le musicien avec de petites baguettes, de drôles de saxophones aux multiples tuyaux et les huqins, genre de violon à 2 cordes avec caisse de résonance cylindrique et peau de python… Ce soir, nous avons la chance d’assister à la performance d’un duo de choc : Wong On-Yuen, grand maître du huqin et son fils de 20 ans qui le talonne déjà, accompagnés du Hong Kong Chinese Orchestra !!!
